Réseau de distribution d'alimentation et d'équipements pour animaux de compagnie et de basse cour.
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SAISON DE PÂTURAGE, SOYEZ PRÊTSpar Sophie Gauthier, agr COMBLER LES BESOINS EN MINÉRAUX AU PÂTURAGE Les minéraux, de par leurs multiples fonctions au niveau du métabolisme vivant, sont essentiels pour le maintien de la santé et l’optimisation des performances. Il est alors important de s’assurer que la complémentation minérale est adéquate même lors de la mise au pâturage afin de couvrir les différents besoins de nos animaux que ce soit pour la reproduction, la gestation, l’allaitement, la croissance, la performance ou même tout simplement les besoins de base de l’entretien. L’apport de l’herbe est-il suffisant? Bien qu’un pâturage très luxuriant couvre une partie des apports en minéraux, certains demeurent insuffisants comparativement aux besoins de l’animal. Ce fait prend davantage d’ampleur lorsque l’on considère les besoins supplémentaires reliés à nos objectifs de production. Par ailleurs, les pâturages ne sont pas tous très luxuriants et ont souvent une productivité inégale au cours de la saison. À tout ceci s’additionne le phénomène suivant; certains besoins en matière minérale sont difficiles à combler et ce principalement lorsque le sol en est lui-même déficient. Le meilleur exemple à ce propos est bien sûr, le sélénium au Québec. La prévention des déficiences est alors de mise pour plus de prudence tout en évitant les excès. L’expression des déficiences… Notons que les déficiences en minéraux ne sont pas toujours très faciles à diagnostiquer. Avant que les carences ne s’expriment en signes cliniques (rétention placentaire, perte de poils, boiteries, tétanie d’herbage, etc..), elles pénalisent bien souvent des systèmes plus difficiles à quantifier et percevoir tels qu’une malabsorption, décalcification, diminution de la fertilité, retard de croissance, baisse de production, ou autres. Pourtant, ils représentent tous des troubles métaboliques et fonctionnels qui hypothèquent grandement, mais parfois sournoisement, les performances et la santé de notre élevage. La reproduction et la période autour de la mise-bas sont souvent les phases les plus fragiles et les plus pénalisées par les carences minérales et ce, parfois même si elles sont de faibles ampleurs. Source: Alliance-élevage Juin 2015 Laurent Saboureau Quels sont les minéraux à complémenter? Parmi les minéraux majeurs dont l’apport peut être susceptible d’être insuffisant citons tout d’abord le sel (chlorure de sodium) mais considérons aussi le calcium, le phosphore et le magnésium dans certaines situations. Pour ce qui est des éléments mineurs, on parle bien souvent du sélénium, du zinc et du cuivre. Toutefois bien d’autres éléments peuvent aussi s’ajouter à ceux-ci selon la nature du pâturage et les besoins de l’animal. N’oubliez surtout pas que chez les ovins, le cuivre est toxique. Il faut éviter qu’il soit incorporé au supplément de minéraux. Une précaution spéciale doit être prise lorsque plusieurs espèces différentes bénéficient d’un même pâturage et ont accès au même complément. La variabilité des apports De multiples facteurs font en sorte que l’apport en minéraux de l’herbe peut être variable. Entre autre, l’espèce végétale (légumineuse versus graminée), la maturité de la plante, les caractéristiques du sol (type, fertilisation, pH, drainage) et le climat sont tous influents à ce niveau. Par exemple, un pâturage pauvre en légumineuses peut avoir des apports insuffisants en calcium, meilleur est le pH du sol et plus élevée est la teneur en minéraux de l’herbe à brouter, un sol trop acide diminuera l’assimilation des minéraux par la plante, une année pluvieuse entraîne une plus grande déminéralisation du sol, etc... Il ne faut surtout pas oublier qu’il y a une relation étroite et complémentaire entre le sol, les plantes et les animaux. L’ensemble constitue un écosystème qui permet une agriculture performante dans le respect de l’environnement. Source: Alliance-élevage Juin 2015 Laurent Saboureau En pratique, Au pâturage, la complémentation s’avère donc nécessaire et constante même sous une bonne régie de mise à l’herbe. Elle est offerte bien souvent sous forme de blocs à lécher, résistants aux intempéries et minimise les pertes par gaspillage. Ceux-ci rendent la tâche beaucoup plus facile pour le producteur tant au niveau du temps de manipulation qu’en ce qui concerne les installations requises. Toutefois, prendre note que pour les ovins, ce type de supplémentation est à éviter. Nous ne recommandons pas les blocs à lécher pour ce ruminant car le mouton ne lèche pas, il croque. Lui servir un bloc à lécher occasionnera une usure prématurée des dents. On tient à tout prix à éviter cette usure car le mouton nécessite une bonne dentition pour son alimentation. La supplémentation peut également être réalisée avec des suppléments de minéraux en poudre, disposé en libre-service dans une mangeoire soit avec couvercle ou située sous un abri qui protègera le complément des intempéries. Ce type de supplémentation doit être préservé de l’eau pour éviter qu’il se solidifie, provoquant par conséquent, une diminution de la consommation, voir même un refus pour certains animaux. Le niveau d’incorporation du sel dans le minéral peut être utilisé pour maintenir un niveau de consommation approprié du complément. Les animaux dont entre autres, les moutons, ont une horloge biologique bien adaptée pour régulariser leur consommation de sel. En tout temps, si l’apport en sel du supplément de minéraux est insuffisant, l’offre d’un bloc de sel, ou toute autre forme d’ajout, est à considérer. Le sel demeure très important, facile à complémenter et peu dispendieux. Une carence en sel peut s’exprimer par du pica, diminution de l’appétit et baisse de production. Il est important de valider la consommation du minéral, qu’il soit offert sous forme de blocs à lécher ou non, afin qu’elle corresponde aux normes du fabriquant. Toutes situations d’excès ou d’insuffisance de consommation devront être réévaluées avec votre conseiller technique. De plus, il est bien de disposer l’apport des minéraux non loin de l’eau d’abreuvement et de voir à le conserver en tout temps, en bon état et en quantité suffisante. Bref, Une bonne production laitière se traduit par un bon gain de poids pour les jeunes en croissance, et une bonne reproduction animale représente au moins une mise-bas par année ou plus selon l’espèce avec un taux de survie optimal. Pour atteindre ces objectifs, il faut combler adéquatement les besoins en minéraux, que l’herbe ne sait pas apporter. Accompagner vos pâturages d’un apport équilibré en minéraux est gagnant pour votre élevage. Négliger la complémentation correspond bien souvent en une perte de productivité et une fragilisation de la santé des animaux. Investissez dans la performance et le bien-être de vos protégés. Les comptoirs Nature offre une gamme élaborée de blocs de minéraux et vitamines. Cette diversification de produits permet de répondre à différentes situations selon les besoins à combler. Parmi ceux-ci, vous retrouverez même des blocs certifiés biologiques pour les adeptes de cette production. Parlez-en avec votre distributeur, il saura vous conseiller. |
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